ECRITURE
Faisons un moment l'égocentrique de service. A quoi servirait ce blog sinon ? Bien, c'est très simple, une envie m'a traversée l'esprit : celle de mettre un de mes textes sur mon blog. Et à vous, cher lecteurs adorés (enfin les 3.......) de me dire ce que vous en pensez.
Je sais, ce n'est pas ce qu'il y a de plus humble mais je vous avouerai que j'en ai un peu marre d'être la seule à me lire ! A force je me vois comme un formidable écrivain sans faille....s't'agaçant à la fin (huhu).
Donc voilà un minus texte résultant de mon inscription dans un Atelier d'écriture. L'énoncé était "Ecrire un conte avec pour base un proverbe qui fera office de morale au conte".
Voici le résultat :
Je sais, ce n'est pas ce qu'il y a de plus humble mais je vous avouerai que j'en ai un peu marre d'être la seule à me lire ! A force je me vois comme un formidable écrivain sans faille....s't'agaçant à la fin (huhu).
Donc voilà un minus texte résultant de mon inscription dans un Atelier d'écriture. L'énoncé était "Ecrire un conte avec pour base un proverbe qui fera office de morale au conte".
Voici le résultat :
Il y a avait une fois un village, un petit village perdu entre la colline du Sans-Souci et la Montagne Aux-Mille-Folies. C’était un petit village ravissant : ses toits de chaumes changeant de couleur au soleil, ses ruelles sinueuses, son marché du Dimanche matin, sa foire aux bestiaux et son tournoi de pétanque annuel (avec des boules carrées, le rond étant inventé bien plus tard par Galilée). Ce petit village à l’allure si tranquille n’était pourtant pas si paisible que cela car y vivait, dans une grotte au seuil de la Montagne Aux-Mille-Folies, un redoutable monstre : l’Aukidör ! A son nom, tous les villageois tremblaient des cheveux aux ongles des doigts de pieds, ils redoutaient plus que tout cette bête sanguinaire dont la légende s’étendait par delà les Mers et Océans (sans exagérer).
Voici un petit topo sur ce fameux Aukidör : une tête de cafard sur un corps de grizzli planté sur des sabots de cerfs et une longue queue de poney Mongol. Avouez cher lecteur, qu’il y avait de quoi laisser une veilleuse dans sa chambre avant de fermer l’œil !
Mais un jour (car cela n’arriva pas la nuit mais un jour), un groupe d’enfants alla jouer au ballon près de l’entrée de la grotte Interdite. Ils n’avaient que faire du monstre malgré les sermons de leur parents, ils s’en moquaient car n’ayant jamais vu la bête, leur peur n’existait pas. Ils s’amusaient donc à faire rouler (enfin ils essayaient) leur ballon carré dans l’herbe quand soudain ce qui devait arriver, arriva (enfin surtout ce que le lecteur attend depuis le début de l’histoire), le ballon tomba dans la grotte dans un grand fracas.
Silence soudain.
Les enfants se regardèrent à tour de rôle : qui allait récupérer le précieux ballon ? Tous regardèrent leurs pieds avec intérêt quand soudain (et oui, deux « soudain » dans la même histoire ! Le conteur sait ménager les nerfs de son lecteur) ils entendirent avec une frayeur indissimulable le monstre se réveiller en poussant un cri qui, avec l’écho de la grotte, leur sembla plus être le tonnerre qu’un cri d’animal. Ils se crispèrent, les yeux rivés sur le trou noir et béant de la grotte. Et ils attendirent, certains serrant les dents, d’autres essayant leurs mains moites sur leur pantalon tachés de terre. Quand enfin, ils virent dépasser de la grotte une antenne, puis deux et là, ils explosèrent tous dans un rire tonitruant. On m’a même raconté qu’un enfant s’écroula par terre et rit tellement qu’il se fêla une côte.
La source de leur fou rire était l’horrible créature qui, bien qu’elle possédait tous les atours cités plus haut, ne mesurait qu’un bon mètre des antennes jusqu’à la pointe de la queue. Son corps semblait celui d’un ourson et ses pattes sabotées de l’élevaient qu’à 50 centimètres du sol ! Rien que d’y penser, j’en ris encore !
Mais la créature se révéla tout de même une bête furieuse et trottina vers le premier enfant venu. Elle resta plantée devant lui qui, hilare, avait de la peine à la distinguer derrière un mur de larmes de joies, et il lui asséna un bon coup de sabots dans le tibia. L’enfant se mis à sautiller en se tenant la jambe : « Aïe ! Aïe ! Aïe ! » l’entend-on encore crier si nous tendons bien l’oreille. La créature quant à elle fit demi-tour dans son antre, et en plus garda le ballon…..
Moralité : « Il ne faut jamais réveiller l’Aukidör. »
Voici un petit topo sur ce fameux Aukidör : une tête de cafard sur un corps de grizzli planté sur des sabots de cerfs et une longue queue de poney Mongol. Avouez cher lecteur, qu’il y avait de quoi laisser une veilleuse dans sa chambre avant de fermer l’œil !
Mais un jour (car cela n’arriva pas la nuit mais un jour), un groupe d’enfants alla jouer au ballon près de l’entrée de la grotte Interdite. Ils n’avaient que faire du monstre malgré les sermons de leur parents, ils s’en moquaient car n’ayant jamais vu la bête, leur peur n’existait pas. Ils s’amusaient donc à faire rouler (enfin ils essayaient) leur ballon carré dans l’herbe quand soudain ce qui devait arriver, arriva (enfin surtout ce que le lecteur attend depuis le début de l’histoire), le ballon tomba dans la grotte dans un grand fracas.
Silence soudain.
Les enfants se regardèrent à tour de rôle : qui allait récupérer le précieux ballon ? Tous regardèrent leurs pieds avec intérêt quand soudain (et oui, deux « soudain » dans la même histoire ! Le conteur sait ménager les nerfs de son lecteur) ils entendirent avec une frayeur indissimulable le monstre se réveiller en poussant un cri qui, avec l’écho de la grotte, leur sembla plus être le tonnerre qu’un cri d’animal. Ils se crispèrent, les yeux rivés sur le trou noir et béant de la grotte. Et ils attendirent, certains serrant les dents, d’autres essayant leurs mains moites sur leur pantalon tachés de terre. Quand enfin, ils virent dépasser de la grotte une antenne, puis deux et là, ils explosèrent tous dans un rire tonitruant. On m’a même raconté qu’un enfant s’écroula par terre et rit tellement qu’il se fêla une côte.
La source de leur fou rire était l’horrible créature qui, bien qu’elle possédait tous les atours cités plus haut, ne mesurait qu’un bon mètre des antennes jusqu’à la pointe de la queue. Son corps semblait celui d’un ourson et ses pattes sabotées de l’élevaient qu’à 50 centimètres du sol ! Rien que d’y penser, j’en ris encore !
Mais la créature se révéla tout de même une bête furieuse et trottina vers le premier enfant venu. Elle resta plantée devant lui qui, hilare, avait de la peine à la distinguer derrière un mur de larmes de joies, et il lui asséna un bon coup de sabots dans le tibia. L’enfant se mis à sautiller en se tenant la jambe : « Aïe ! Aïe ! Aïe ! » l’entend-on encore crier si nous tendons bien l’oreille. La créature quant à elle fit demi-tour dans son antre, et en plus garda le ballon…..
Moralité : « Il ne faut jamais réveiller l’Aukidör. »
Divine White
2 Comments:
At 12:38 AM, Zitoun said…
Les pros c'est moi...lol
Bon j'aime bien dans l'ensemble: détournement des codes des contes (le monstre pas si effrayant ms qui garde son caractère de monstre quand même), référence au quotidien avec le coup de "je garde le ballon" a la fin, etc.
Seul bémol: quelques bouts de phrases explicatifs dont on pourrait se passer. Mais ce n'est qu'un détail...
PS:J'avais l'impression de jouer à "Il était une fois..." autour de la table basse de Olu.
At 8:19 AM, Divine White said…
Merci ! C'est très zentil à vous de critiquer ! Ca fait plaiz ! Ah "Il était une fois....."......(soupir) trois sont morts déjà.
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