El pamplemousso Azul

jeudi, mars 23, 2006

CPE

Tant pis si mes mots dépassent ma pensée mais c'est un gros coup de gueule qui me serre la gorge depuis des jours.

Merde, merde et re merde aux manifestations anti-CPE !!!! Ca me pompe l'air et ça me pompe encore plus l'air de culpabiliser de ne pas y participer, et d'avoir une autre opinion que ces abrutis qui défilent dans les rues.

Si "la jeunesse emmerde le CPE" bah moi j'emmerde la jeunesse qui gueule dès qu'un projet de loi est voté sans attendre qu'il soit essayé, mis en pratique. Merde à cette jeunesse dont la moitié, je suis sûre n'a pas lu ce projet de loi mais vient gueuler histoire de faire comme tout le monde !! Et un gros merde aux étudiants qui se croit en démocratie en bloquant les Facs où d'autres étudiants veulent BOSSER !!! De quel droit se permet-il au nom de leurs idéaux de bloquer l'accès aux études aux autres ?? En quand certains étudiants ont l'audace de leur faire savoir ils rétorquent : "Bah fallait venir voter contre le blocus en AG !" Putain d'AG où ne se retrouvent QUE ceux qui sont pour le blocus !!!!!!

Au Secours Populaire je cotoie des gens qui n'ont rien, qui paierait presque pour avoir un boulot CDI, CDD, CNE, CPE ou au black pas d'importance, ce qui veulent c'est BOSSER. Alors merde à ces jeunes qui défilent car ils chient dans leur froque de peur de ne pas pouvoir se payer leur iPod !!! La jeunesse française est paresseuse !!
J'ai lu le témoignade d'un gars qui avait Bac+5 et qui disait qu'il préfèrerait cent fois 1 an de CPE dans sa branche à son boulot actuel : un Mac CDI où il fait des Mac Chiken toute la journée !! Le CPE est la nouvelle raison des chômeurs pour ne pas se secouer la bugne et aller au turbin !!!!

Il faut que les jeunes arrêtent de s'insurger dès qu'une chose est faite au niveau politique ! Depuis quand une loi est faite pour satisfaire tout le monde ? Certes le CPE va favoriser le précaire, mais il créera plus d'emplois.....Vaut mieux bosser deux ans avec le risque d'être viré ou ne pas bosser du tout ? Laissons au CPE une chance d'être appliqué et après, si ça va pas, LA on pourra aller gueuler !!!

Divine White

9 Comments:

  • At 8:08 PM, Blogger Raphaël Zacharie de Izarra said…

    Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

     
  • At 10:14 PM, Blogger Divine White said…

    lala

     
  • At 11:42 PM, Blogger Zitoun said…

    Trois mots: C'est pas simple.

    Mais je comprends tout à fait ton coup de gueule.


    PS: c'est mystérieux ce commentaire supprimé...?

     
  • At 11:21 AM, Blogger Divine White said…

    Le post supprimé c'est un gars qui a posté un texte super long sur un sujet qui n'avait rien à voir....un peu comme si on te pollue ta boîte aux lettres, sauf que là c'est sur les blogs...C'est tout. Rien à voir avec mon coup de gueule, donc j'ai bazardé !

    Divine White

     
  • At 3:13 PM, Anonymous Anonyme said…

    Moi je suis pas contre le CPE, mais seulement "plutôt contre". Je crois que le problème, c'est pas la période d'essai ou la justification du licenciement. Je crois que le vrai problème, c'est que nous, jeunesse française, on n'a aucun repère, parce que les repères se voient dans l'avenir. J'ai 22 ans, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie ; je ne sais même pas ce que je ferai l'année prochaine... Je suis morte de trouille de voir ma vie défiler sans avoir encore aucune idée de ce qu'elle sera l'année prochaine.

    Je pense que le réel problème de ce CPE, c'est que les jeunes ont eu le sentiment que le gouvernement faisait des trucs dans son dos.

    Je finirai sur un proverbe qui vient de la salle de bain de ma cousine, une carte postale où une vieille bonne femme, une écharpe française coincée du cou à la hanche :
    La dictature c'est ferme ta gueule !
    La démocratie c'est cause toujours...

     
  • At 4:58 PM, Blogger Divine White said…

    C'est pas de Coluche ça ?

    En tout cas, tu as raison Péroline, le manque de repères est le véritable proclème de la jeunesse....Avant les études étaient quasiement une promesse de boulot et maintenant plus t'es diplômé, moins tu trouves de job... Tout n'es que précaire et éphémère...

     
  • At 12:31 PM, Anonymous Anonyme said…

    oui, tout ce bazar autour d'une petite loi qui essayait de débloquer l'embauche a 3 raisons :
    -le PS ne voit que l'agitation anti-gouvernementale qui pourrait lui donner des voix aux présidentielles de 2007, et si ce CPE dégonflait les chiffres du chômage , ce ne serait pas bon pour la "gauche"
    -les étudiants voient le CPE comme une menace pour leur carrière de "Tanguy" chez leurs parents : la probabilité plus grande d'avoir du boulot est une menace certaine pour ceux qui voulaient prolonger indéfiniment leurs chères études bidons de psychologie, d'économie et autres filières de bons-à-rien
    -les "jeunes" des cités y voient une aubaine pour recommencer la casse, les vols et les violences de fin 2005 qui sont avec le trafic de drogues leur seule ambition dans la vie : tout sauf le travail !

     
  • At 3:02 PM, Anonymous Anonyme said…

    Anonymous, je ne sais pas qui tu es (en même temps, c'est le but de ton commentaire) mais je ne suis pas trop trop d'accord avec toi... C'est pas un peu des stéréotypes que tu utilises là ? La gauche n'est-elle que pourrie ?
    Les jeunes ne sont-ils que des branleurs ?
    Les jeunes de cité ne sont-ils que des casseurs ?

    Je me sens pas trop en harmonie avec ce que tu dis...

     
  • At 10:34 AM, Anonymous Anonyme said…

    Mourad et Abdoulaye, casseurs : «On y va pour dépouiller !»

    Deux adolescents de la cité Verlaine à La Courneuve racontent pourquoi ils se sont invités dans la manifestation parisienne.

    MOURAD, 16 ans, et Abdoulaye, 17 ans, ont poussé dans le béton de la cité Verlaine de La Courneuve. Hier, ils ont rejoint la manifestation parisienne pour la première fois depuis le début de la contestation anti-CPE. Pour eux, c'est l'occasion de se «faire du fric, vite».

    Pendant des semaines, ils avaient ignoré ce mouvement qui agitait le pays. Mais depuis quelques jours, chacun l'avait à la bouche dans la cité. Le téléphone arabe avait transformé la casse de l'esplanade des Invalides de jeudi dernier en épopée. Un récit fait d'action et d'argent, de cris et de coups, le tout en une centaine de mots. Les cent mêmes mots qui semblent contenir toute leur vie. Et c'est toujours avec ces pauvres arguments qu'Abdoulaye et Mourad enrôlaient lundi pour la manifestation parisienne du lendemain.

    «Ça va être chaud», lancent-ils. En face, certains connaissent à peine la capitale et hésitent, mais les leaders ont réponse à tout : «Notre Paris, c'est les manifestants.» Une géographie de voleurs, qui suit ses cibles qui défilent sans regarder autour. «C'est clair qu'on y va pour dépouiller», avoue Mourad. On attaque dès le début, on prend tout ce qu'on peut.» Ils frappent «pour bloquer les cris, supprimer le signal d'alarme». Faire peur pour abolir la résistance, paralyser victimes et entourage, leur spécialité.

    L'émulation de la bande

    La violence est à la fois leur marque de fabrique, le ciment qui lie leur groupe et ce qui les isole des autres. Seuls, Mourad et ses copains se font transparents, se sentent minables. Mais en bande, ils ne connaissent plus de limite et s'en prennent aux «faibles» qu'ils méprisent soudain. «Pourquoi je penserais à eux, s'étonne Abdoulaye. Est-ce que quelqu'un pense à moi ?» Il s'est exonéré des règles depuis bien trop longtemps pour s'émouvoir. Lui qui bouscule sa mère et la «renvoie dans sa cuisine» lorsqu'elle tente de le retenir. Il vit chez lui comme à l'hôtel, profite du lit et du couvert, mais ne touche pas un sou de ses parents. Il se débrouille seul et vit de rapines. Voler lui apporte du superflu, un look de flambeur, de l'équipement audiovisuel digne d'un stand d'exposition.

    Même les grands frères n'osent plus s'interposer. «On est pire qu'eux et ils le savent», dit Mourad fièrement. C'est une génération de caïds qui ne veut pas attendre, qui conquiert sa place dans le crime, tout de suite. Cet essaim de gamins armés de poings américains, de bombes de gaz, parfois de couteaux, semble d'autant plus inquiétant qu'on sent ces garçons pris dans une logique suicidaire. Et lorsqu'il parle des affrontements chroniques avec les policiers, Mourad assure : «C'est un peu comme la gauche et la droite» ! A la cité Verlaine, la politique, c'est aussi un conflit entre bandes.

    Coup de filet contre les incendiaires présumés d'Aulnay

    Violences En novembre, au coeur des émeutes, les locaux d'un concessionnaire Renault étaient partis en fumée. Huit suspects sont en garde à vue.

    DES CENTAINES de véhicules avaient été incendiés, des locaux saccagés, des forces de l'ordre caillassées : moins de cinq mois après les émeutes qui avaient embrasé en novembre dernier les banlieues, les forces de l'ordre ont mené hier une importante opération en Seine-Saint-Denis dans l'une des villes les plus touchées par ces violences. Vers 6 heures du matin, près de cent policiers sont intervenus à Aulnay-sous-Bois et ont interpellé une dizaine de jeunes, dont deux mineurs de 17 ans, soupçonnés d'être à l'origine d'un des plus spectaculaires incendies.

    Dans la nuit du 2 au 3 novembre dernier, un vaste entrepôt de 10 000 mètres carrés d'un concessionnaire Renault ainsi que les dizaines de véhicules qu'il abritait étaient partis en fumée. Coût de cet acte criminel : 10 millions d'euros.

    Lors de leur coup de filet d'hier, les forces de l'ordre ont concentré leur action sur un quartier sensible du nord de la ville et ont investi la cité de l'Europe qui jouxtait à l'époque le garage. Là, neuf jeunes ont été arrêtés. Un dixième a été interpellé à Livry-Gargan tandis qu'un autre a été extrait de sa cellule pour être également placé en garde vue. Dans l'après-midi, un complice présumé s'est rendu de lui-même à la sûreté départementale.

    «Il s'agit pour la plupart d'individus déjà connus pour des faits de violence. Mais des jeunes, jusqu'alors sans histoire, ont également été arrêtés», précise un proche de l'enquête.

    «On ne veut pas d'un autre AZF»

    Des écoutes téléphoniques, mises en place dans une autre affaire, ont permis aux policiers, travaillant sur commission ro gatoire du juge Roger Le Loire, d'identifier les incendiaires présumés. Ils ont intercepté des communications pour le moins instructives. Tandis qu'un individu revendiquait l'incendie, les autres lui donnaient raison parce que, disaient-ils, «le garage ne leur donnait pas de travail», ou encore parce qu'ils ne «pouvaient pas s'acheter une Renault», faute de moyens.

    A partir de ces mêmes conversations, les enquêteurs ont par ailleurs appris que le groupe avait envisagé un temps de mettre le feu à l'usine de fabrication de L'Oréal, un important complexe de trois cents personnes situé non loin de la cité. Mais la manipulation de produits chimiques par ses salariés l'en aurait dissuadé. «On ne veut pas d'un autre AZF», avait tranché l'un d'eux. Hier, tous ont nié les faits. Huit d'entre-eux ont été maintenus en garde à vue.

    «Aulnay a été durement touché par les émeutes. Un autre en trepôt de 15 000 m2 avait également été ravagé par les flammes. Quant à la municipalité, dont plusieurs écoles ont été saccagées, elle doit faire face à plus d'un million d'euros de dégâts», rappelle Éric Venturino, directeur de cabinet du maire. Installé désormais sur un autre site de la ville, le garage Renault, qui emploie près de soixante-dix salariés, a pu reprendre ses activités depuis une quinzaine de jours.

     

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